Aller au contenu

Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/273

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
223
POÉSIES DE BURNS.


Et pour abriter le nid de l’uisenu,
Et pour que les petits poissons reposent au frais :
Le soleil luitdeu ement dans l’abri
Où, joyeuse, je tourne mon rouct.
Sur les chénes altiers le ramier gémit,
Et l’écho apprend la plaintive histoire ;
Les linots dans les noisetiers de la colline
Se plaisent à imiter les autres chants :
Le ràle au milicu de la luzerne,
La perdrix qui part dans le champ,
L’hirondelle aux détours rapides qui vole autour de ma cabane,
M’amusent quand je suis à mon rouet.
Avec peu à vendre, et moins à acheter,
Au-dessus du besoin, au-dessous de l’envie,
Oh ! qui voudrait quitter «et humble état
Pour tout le faste de tous les grands ?
Au milieu de leurs éblouissants et frivoles colifichets,
Au milieu de leurs joies pénibles et bruyantes,
Peuvent-ils goûter la paix et le plaisir
De Bessy à son rouet ?
XCIV.
O Logan, que ton flot était charmant
Le jour où je fus fiancée à mon Willie !
Et les années depuis ont coulé sûr nous,
Comme toi, Logan, vers le soleil d’été,
Mais tes bords fleuris ressemblent
À l’hiver boucux, sombre et lugubre,
Maintenant que mon cher garçon doit affronter ses ennemis
Loin, loin de moi et des coteaux de Loyau.
De nouveau le joyeux mois de mai
À égayé nos collines et nos vallces ;
Les oiseaux se réjouissent dans le fouillaze,
Les abeilles bourdonnent aütour des fleurs embatimtées :
Le Matin enjoué iève son œil rose,
Et les pleurs du Boir sont des plours de joie :
Mon âme voit tout sans plaisir
Tandis que Willie est loin des coteaux de Logan.
.Dans re buisson d’auhépine blanche romme le lait,
Au milieu de ses jintita se tient la grive ;