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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/323

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POÉSIES DE BURNS.


Où je contemplai pour la première fois les charmes de Peggy,
Où paur la première fois je sentis leur pouvoir !
La mort tyrannique de sa main hideuse
Peut arrêter mon souffle au vol ;
Mois arracher Peggy de mon âme
Doit ètre une mort plus violente.
CLX VIII.
LE GALANT TISSERAND.
Là où le Cart roule en courant vers la mer,
Entre maintc fleur et maint arbre toutfu,
Vit uu garçon, le garçon de mon cœur,
C’est un galant tisserand.
Oh ! des amoureux, j’en avais huit ou neuf,
Ils me donnaient des bagues et de beaux rubans ;
Et j’eus peur de perdre mon cœur,
Et je le donnai au tisserand.
Papa m’a signé une promesse de dot
Pour donner au garçon qui possède la terre ;
Mais à mon cœur j’ajouterai ma main,
Et donnerai le tout au tisscrand.
Tant que les oiseaux se plairont dans les bocages touffus,
Tant que les abeilles aimeront les fleurs qui s’ouvrent,
Tant que le blé verdira sous les ondécs du printemps,
J’aimerai mon galant tisserand.
CLXIX.
PHILIS LA BELLE.
Lorsque les alouettes de leur petite aile
Agitaient l’air pur,
Pour respirer le printemps embaumé
J’allai dehors ;
L’œil d’or du gai soloil