Aller au contenu

Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/324

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
274
POÉSIES DE BURNS.


Regardait par-dessus les hautes montagnes :
Tel ton matin, m écriai-je,
. Philis la belle.
Dans la chanson insouciante de chaque oisoau,
Je fis gaiement ma partie
Tandis que parmi ces fleurs sauvages
Lo hasard me conduisait là-bas ;
Suaves au lever du jour,
Les boutons de rosc courbaient leurs branches chargées de rosée :
Telle ta fraicheur, dis-je,
Philis la belle.
Dans une allée à l’ombre,
Des tourterelles roucoulaient ;
J’aperçus le cruel épervier
Pris dans un piége :
Ainsi puisse la Fortune t’être propice,
Et réserver une pareille destinée
A celui qui voudrait te nuire,
Philis la belle !
CLXX.
FRAGMENT.
Pourquoi, pourquoi dire à ton amant
Qu’il ne doit jamais être heureux ?
Pourquoi, pourquoi le détromper,
Et donner un démenti à toutes ses espérances ?
Oh ! pourquoi, lorsque l’imagination est dans l’extase du sommeil,
Et que Chloris, Chioris en est le seul objet,
Pourquoi, pourquoi vouloir, cruelle,
Eveiller ton amant de son rêve ?
CLXXI.
UNE FEMME COMME CELLE DE WILLIE.
Willie Wastle demeurait près de la Tweed ;
L’endroit, on l’appelait Linkumdoddie :