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POÉSIES DE BURNS.


Quel homme ne duit céder à la beauté
Dans son armure d’illades, et de rougeurs, ct de soupirs !
Et quand l’esprit et l’élégance ont poli ses dards,
Ils éblouissent nos yeux, en volant à nos cœurs !
Mais la bienveillance, la douce bienveillance dans l’œil étincelant
A un éclat qui pour moi surpasse le diamant ;
{de tendresse,]
Et le cœur palpitant d’amour, quand elle me serre dans ses.bras,
Qh :® voilà les charmes irrésistibles de ma chère belle !
CLXXIX.
LE JEUNE JOCKEY.
Le jeune Jockey était le plus joyeux garçon
De toute notre ville et au delà ;
11 sifflait gaiement à la charrue,
11 dansait légèrement dans la salle !
Il vantait mes yeux d’un si beau bleu,
Il vantait ma tulle si souple et si mince,
Et toujours mon cœur venait sur mes lèvres,
Quand personne ne nous entendait ni ne nous voyait.
Mon Jockey travaille dans la plaine,
Par le vent et la pluie, par la gelée et la neige ;
Et je regarde avec hien de la joic le pâturage,
Quand les bœufs de Jockey s’en reviennent.
Et de nouveau reparalt la nuit,
Et il me prend tout entière dans ses bras,
Et de nouveau il jure qu’il scra à moi
Aussi long-temps qu’il respirera.
CLXXX..
LA JEUNE PEGGY.
La jeune Pcgsy est la fleur de nos jolies filles ;
Elle rougit comme, le matin,
L’aube couleur de rose, ornant de ses perles
Le gazon qui pousse :