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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/336

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POÉSIES DE BURNS.


SUR LA MORT D’UN PETIT CHIEN
NOMMÉ ÉCHO.
Dans le bois et le désert, Ô peuple gazauillant,
Déplorc ta perte douloureuse ;
Maintenant le pouvoir de tes chants est à moitié détruit,
Le doux Echo n’est plus.
Et vous, voix aigres at criardes d’alentour,
Glapissez vos joies discordantes ;
Maintenant la moitié du bruit de vos sons inharmonieux
Dort silencieux avec Echo.
A LA MÉMOIRE DE FERGUSSON.
CI-GIT ROBERT FERGUSSON, POÈTE,
NÉ LE 5 SEPTEMBRE 1751 — MORT LE 46 OCTOBRE 1778.
Ici ni marbre sculpté, ni chant pompeux,
« Ni urne historiée, ni buste animé ; »
Cette simple picrre dirige les pas de la pâle Ecosso,
Qui vient épancher ses chagrins sur la tombe de son poète.
LAMENTATION DU CHEVALIER.
Les petits oiseaux se réjouissent du retour des feuilles vertes,
Le ruisseau murmurant serpente limpide à travers la vallée,
Les aubépines fleurissent dans la rosée du matin,
Et les primevères éparses çà et là ornent le pré vert.
Mais quelle chose peut faire plaisir ou peut paraître belle,
Quand les heures languissantes sont comptécs par le souri ?
Pas de fleur poussant gaiement , pas d’oiscau chantant mélodieu -Qui
puissent soulaserle triste cœur du lugubre désespoir. [sement ;