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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/345

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POÉSIES DE BURNS.

<poem>

DISCOURS

PRONONCÉ PAR MISS FONTENELLE À SON BÉNÉFICE, LE 4 NÉCEUBRE 1796,

SUR LE TUBATRE DE DUMPRIES.

Toujours fort désireuse d’obtenir votre faveur partiale, Et non moins désireuse, à coup sûr, ce soir que jamais, Un Prologue, un Epiloguc, ou quelque autre chose, Compléterait mon affiche, me dis-je, faute de mioux ; J’allai donc trouver un Poëte perché près des cieux, Lui contai que je venais russasier mes regards curieux, Lui dis qu’on n’avait janius rico haprimé de pareil à ses ouvrages, Et enfin lui insinuai adroitemeat ma demande de Prologue. « Madame, perimettez-moi de vous le dire, repartit l’homme aux Je connais votre tendance — on ne rit pas de notre temps ; (rimes,] Puvez-vous — mais, miss, j’avoue que j’ai mes craintes, — Pouvez-vous faire des pauses— éclater en larmes sentimentalss ; Avec de gros sounirs et des phrases sulenuellement arrondies, Réveiller de son sommeil indolent le cruel Repentir ; Peindre la Venscance, lorsqu’elle prend son horrible poste, Brandissant en l’uir le sloive de ia Désulation, Evoquant les tempètes qui dnisent la porter sur uneterre coupable ?s Je n’en jruvais plus — regardant mon hmme do cûté, a Pensez-vous, lui dis-je, que cette fisure est faite pour pleurer ? Je rirai, ceci est positif— et, qui plus est, le monde le saura ; Et là-dessus, votre survante ! sombre maitre Poîte | ! » a— ———

VISION.

Comme je me tenais près de cette tour en ruines { Où le violier embaume l’air humide de rosée, Où,le hibou gémit caché dans le licrre, Et conte à la lune ses ennuis ;

Les vents étaient tombés, l’air était calme, Les étoiles filaient dans le cicl ; Le renard huriait sur la montagne, Et les échos lointains des vallups répondaient. <poem> 1. Les ruines de l’église de Lincinden près de Dumfr’es.