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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/349

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POÉSIES DE BURNS.


Je vous envoie une bagatelle, la tête d’un barde,
Une bagatelle bien peu digne de votre attention ;
Mais acceptez-la, cher monsicur, comme une marque de considére-Aussi
sincère que la prière mourante d’un saint.
[tion]

Voici que le soir frileux de la vie étend son ombre sur votre œil,
Et annonce la longue et lugubre nuit ;
Mais, vous : comme l’étoile qui dore le ciel qu’elle traverse,
Votre course est brillante jusqu’au dernier instant.
A UNE PERSONNE QUI LUI AVAIT ENVOYÉ UN JOURNAL
ET OFFRAIT DE LUI EN CONTINUER L’ENVOI GRATIS.
Cher monsieur, j’ai lu votre feuille d’un bout à l’autre,
Et vraiment pour moi elle était pleine de nouvelles !
Comment avez-vous deviné, monsieur, ce dont j’avais le plus be-Tous
ces jours-ci j’étais en peine, et brülais
(soin ?)

De savoir quel méchant tour nous préparait la France,
Ou ce que faisaient les Hollandais bourbeux ;
Si à ce vieux fouailleur d’empereur Joseph
Vénus n’avait point encore emporté le nez ;
Ou comment va la querelle

Eutre les Russes et les Turcs,

Ou si le Suédois, avant de s’arrèter,
Voudra faire le Charles Douze ;

Si personne parle du Danemarck ;

Ou qui a jeté le grapin sur la Pologne ;
Comme quoi pendaient les épées de ces coupe-jarrets de Prussicns,
Comme quoi chantait l’Italie châtrée ;
Si les Espagnols, les Portugais ou les Suisses
Disaient ou prenaient rien de travers ;
Ou comment notre joyeuse jrunesse chez elle,
A le cour de la Grande-Bretautie, gouvernait les plaisirs ;
Comment le royal George, le S :igneur veille sur lui !
Dirigeait la majorité de St-Stephen ;
Si le rusé Will Chatham étaii en vic,
Ou si le frivole Charles avai ! mis la main à la pâte ;
Comment papa Burke fricassa’1 son plaidoyer,
Si le cou démangeait à Warron Hastings ;
Comment les tributs, les ini ; ots et les droits étaient levés,
Ou si les c—8 nus étaient un re taxts ;
Les nouvelles des princes, du s et contes,