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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/369

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POÉSIES DE BURNS.


Par frayeur d’un corbeau.
Le chagrin lui a porté au cœur un coup violent,
Willie est parti |
À présent chaque bavard à la bouche aigre et grimaçante,
Et les gens de Calvin, sont en état de le terrasser,
Et ces chenapans de suffisants critiques
Peuvent le plumer ;
Celui qui pouvait très-bieu soutenir leur choc,
Willie, est parti !
J’ai suivi les détours de l’impnsante Twecd,
J’ai vu des lieux dignes de l’Eden sur la Jed de cristal,
Et les bords de l’Ettrick rugissant furieux
Quand les tempêtes soufllent ;
Mais toute joie et tout plaisir s’est envolé :
Willie est parti (
Puissé-je être le sujet des discours habituels de la calomnie,
Un texte d’infamie pour le prédicateur,
Et entin étalé dehors à blanchir
Dans la neige d’hiver,
Quand je t’oublicrai, Willie Crecch,
Si loin que tu sois parti !
Puisse la fortune méchante ne jamais le maltraiter,
Puissent les hommes méchants ne jamais le tromper,
Jusqu’à ce qu’il puisse gratter, joyeux, uao tête aussi vieille
Que celle de Mathusalem !
Alors, que vers la bienheureuse nouvelle Jérusalem
11 prenne un rapide essor|
LIBERTÉ,
FRAGMENT.
Vers toi, Calédonie, au milieu de tes sauvages bruyères,
Vers toi, célèbre pour tes exploits belliqueux et tes chants sacrés,
Vers toi je me tourne avec des yeux inondés de larmes.
Où s’est envolé cet esprit de Liberté ?
Enseveli avec tes grands morts|
Sous le gazon sanctifié où gt Wallace !
Ne l’entends pas, Wallace, dans ton lit de mort !
Vents babillards, passez en silence,
Ne troublez pas le sommeil de ce héros,