Aller au contenu

Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/371

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
321
POÉSIES DE BURNS.

Et que je commençais à battre en grange
Ou à mener la charrue,
Et quoique cruellement fatigué,
Cependant très-lier d’apprendre ;
Quand pour la première fois dans le blé jaune
Je compiais pour un hoinme,
Et qu’avec les suives, chaque joyeux matin,
Je pouvais cho :si moa sil-on et ma fille,
Toujours coupant, ei écariant
L’auire vong mis eu its,
Et mille joye-x propos
Aidani à passer la journée ;
Même alors mon dési- (je m’en reppelle la violence),
Un désir qui josquà wa deraiève aeure
Fe-a fo‘iewent bave mon cœur —
Etait de pouvoi : pour m3 pauvre vieille Ecosse
Faire quelque plan ou livre utile,
Ou du moins chante une chonson.
Loin du cuardon hé‘issé de la bardane, qui s’étendait
Dans l’orge bariu,
Je détournais le sarclois
Et épargnais son cher symbole ;
Ni neiion ni condiion
Ne pouvait exciier mon envie ;
Toujours Fcossais, mais toujours griffonnant,
Je ne cooaaissais pas de plus belle louange.
Mais toujours les éléments du chani,
Dans un mélange confvs et infurine, bons et mauvais,
Flotiaieni épars dans mon cerveau ;
Jusqu’à cette moisson dont j’ai parlé,
Où mon associée dons la bande joyeuse
Anima l’accord qui se formait.
Je la vos encore, l’ailrayante coquine,
Son sourire ensorcelani, ses yeux malins
Qui faisaient tinter les fibres de mon cœur |
Moi, euflammé, inspiré
Au feu de chaque œillade,
Mais rougissani et m’intimidant,
Je craignais toujours de parler.
A la santé du beau sexe, dit chaque bon garçon,
Et des danses joyeuses dans les jours d’hiver,
Et nous pour en avoir notre part|
L’assaisonnement de la joie, le baume de la douleur,
La vie de l’âme, le ciel ici-bas,
Telle est la femme enivrante.
O vous , pisse-frnid moroses qui en haïssez le nom,