Aller au contenu

Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/372

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
322
POÉSIES DE BURNS.


Songez à votre mère ;
L’honnète femme, elle peut regarder comme une honte
Que vous lui soyez alliés ;
Vous êtes d’étranges hommes, vous n’êtes pas des hommes,
Vous qui dédaignez les chères belles ;
Chanue honnète gaillard jure
De vous faire honte, de vuus renier.
Quant à vous qui n’êtes ras née pour la grange et l’étable,
Et qui faites rendre de doux accords à la lyre écossaise,
Merci de vos vers.
Le plaid bigarré que vous me destinez vbligeamment
Serait porté par mni avec recunnaissance ;
Il me rendrait agréahle aux Muses.
Je serais plus fier de mon manteau
Pendant sagement sur ma croupe,
Que d’aucune hermine ruisselante
Ou orgueilleuse pourpre impériale.
Adicu donc ; qu’une lingue santé
Et l’abundance soient votre lot :
Puissent les pertes et les traverses
Ne jamais frapper à votre porte |
Mars 1787.
À JOHN LAPRAIK.
13 septembre 176$.
Bonne chance et bon succès à vous, Johnny,
Bônne santé, mains robustes et beau temps ;
Quand vous avez expédié proprement
Votre morceau de pain,
Puissiez-vous ne jamais manquer d’un pot d’eau-de-vie
Pour vous dégager la tête !
Puisse Borée no jamais bouleverser vos sillons
Ni renverser vos tas de gerbes de dessus leurs jambes,
Envoyant le tout par-dessus les bruyères at les crevasses des ma-Comme
les débris d’un naufrage ;
(rais)
Maïs puisse le plus haut grain qui s’agite
Venir dans le sac !
Je m’en occupe aussi et j’y travaille ;
Mais de rudes et violentes ondées l’ont mouillé,
J’ai donc pris mon vieux trognon de plume
À grand’peine,