Aller au contenu

Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/380

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
330
POÉSIES DE BURNS.


Que toujours vos amis vous aiment, ct vos bnnemis vous craignent |
Pour moi, honte à moi
Si je ne vous porte pas dans mon cœur,
Tant qu’on m’apjwllera Bunns.
A CLARINDA,
EN LUI FAISANT CADEAU DE DEUX VERRES A BOIRE.
Belle impératrice de l’âme du poète,
Et reine des femmes poètes ;
Clarinda, acreptez ce petit présent,
Cette humble paire de verres,—
Et remplissez-les jusqu’en haut do liqueur généreuse,
Aussi généreuse que votre àme,
Et faites raison à mon toast généreux—
« À toute l’espèce humaine : »
« À ceux qui nous aiment ! » — svronde gürité ;
Mais non à ceux que nous almons ;
De peur que nous n’aimions qui ne nous aime pasi—
Une troisième — « À Loi et à moi, mon amour ! »
Puissions-nous long-temps vivre ! puissions-nous long-temps al-Et
puissions-nous étre Heureux long-temps|
{mer !]
Et puissions-nous ne jamais manquer d’un verte
Tout plein d’alc générouse !
LES VOYELLES !,
CONTE.
C’était où le bouleau ct la cotrrait reténtissante travaillétit sans
Le bruyant domicile de l’orgueil pédantesque ;
(relâche,]
Où l’ignorance répand ses vapeurs ténébreusts,
Et où la cruauté dirige les coups accumulés ;
Un jour sir Abécé le Grand,
Enflé de toute sa puissance de pédagngno,
Prend la résolution de monter à son imposant tribunal,

1. Critique de la prononeiation anglaise.