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Page:Poisson - Recherches sur la probabilité des jugements en matière criminelle et en matière civile, 1837.djvu/300

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par leurs probabilités respectives, dont la somme sera égale à l’unité, et dont chacune aurait une valeur infiniment petite, si le nombre de ces causes possibles était infini. Les valeurs possibles de A étant toutes celles qui sont comprises entre et , et, conséquemment, en nombre infini, la chance de chacune d’elles, provenant de chacune de ces causes, sera infiniment petite. Je représenterai par la chance que C donnerait, si cette cause était certaine, à la valeur de A. L’intégrale , relative à la ième épreuve, sera donc une chose susceptible des valeurs , dont les probabilités seront celles des causes correspondantes ; en sorte que exprimera, à une épreuve quelconque, la chance de la valeur . Par conséquent, la probabilité infiniment petite d’une valeur de la moyenne , se déterminera par la règle précédente, qui convient à la moyenne des valeurs d’une chose quelconque, dans un très grand nombre d’épreuves : sera alors la somme des valeurs inconnues de , qui auront lieu dans cette série d’épreuves, et les quantités qu’on devra prendre pour et , se détermineront d’après les valeurs possibles de cette intégrale.

Or, en prenant ces valeurs , pour celles que l’on a désignées par , dans le no 105, et faisant, pour abréger,

,,

où la caractéristique indique une somme qui s’étend à tous les indices depuis jusqu’à , ce sont, d’après les formules de ce numéro, les quantités et , indépendantes de , qu’il faudra prendre pour et . Si donc on désigne par une quantité positive ou né-