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prochaine guerre. Pour cette cause et pour d’autres, le traité d’Aix-la-Chapelle ne procura donc, comme on l’avait dit du traité de Saint-Germain sous la Ligue, qu’une paix « boîteuse et mal assise. » Un peu plus de gloire militaire acquise ne compensait pas notre marine entièrement détruite, et cette destruction ne laissait que trop à prévoir le sort fatal qui attendait nos colonies, tant de l’Inde que de l’Amérique.