dans les trois premières éditions : veritable : agentes & conſentientes, ceſt a dire, qui na conſcience na rien. Ien parle comme ſainct Iehan de Lapocalypſe. Puis vient : quod vidimus teſtamur « nous témoignons ce que nous auons vu. » Ce texte est tiré du verset 1er de l’épître I de saint Jean.
Page 218, l. 5 : Mau de terre vous vire. 1537 et Dolet donnent la forme gasconne : bous bire.
L. 6 : Le maulubec vous trouſſe. Voyez ci-dessus p. 65 la note sur la p. 7, l. 9.*
L. 8 : Le mau fin feu de ricqueracque, auſſi menu que poil de vache. En prononçant vacque, à la picarde, on trouve ici un quatrain grossièrement rimé.
L. 11 : En ceſte preſente chronicque. À la suite de ce prologue, on trouve dans deux, éditions in-16, P. de Tours (sans date) et 1553 sans nom de lieu, la pièce suivante : « Dixain nouuellement compoſé à la louange du ioyeux eſprit de l’auteur.
Cinq cens dixains, mille virlais,
Et en Rime mille virades,
Des plus gentes, & des plus fades
De Marot, ou de Saingelais,
Payez content ſans nulz delais,
En preſence des Oreades,
Des Hymnides, & des Dryades,
Ne ſuffiroient, ny Pontalais
A pleines balles de Ballades
Au docte, & gentil Rabelais. »
Il faut lire, au septième vers, Lymnides au lieu de : Hymnides.
Page 219, l. 9 : Non ſeullement… eternelz. Premières éditions : Non ſeulement des Grecz, des Arabes, & Ethnicques, mais auſſi les auteurs de la ſaincte eſcripture, comme monſeigneur ſainct Luc meſmement, & ſainct Matthieu.
Page 220, l. 8 : Debitoribus à gauche. « Par alluſion au ſicut & nos dimittimus debitoribus noſtris,