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tiers livre, t. ii, p. 174-181.

Un de ces instruments est exposé au musée de Cluny.

L. 9 : Chien chié chanté. Voyez ci-dessus, p. 78, la note sur la l. 26 de la p. 22.

L. 18 : La gibbessiere de mon entendement. Voyez ci-dessus, p, 99, la note sur la l. 13 de la p. 54.

Page 175, l. 15 : Par leurs parolles. Allusion au proverbe : « On prend les taureaux par les cornes et les hommes par des paroles. »

Page 178, l. 14 : Appellé Fatuel. De fatum destin. Voyez Servius sur le v. 47 du liv. vii de l’Énéide.

L. 29 : Seigny Ioan. Voyez la Table des noms. Le conte qui suit forme la 9e nouvelle des Cento nouelle antiche, qui a pour titre : Qui si ditermina vna quistione e sentenzia che fu data in Alessandria. Il a été reproduit sous bien des formes différentes depuis Rabelais. Du Fail (t. II, p. 268) le résume ainsi en quelques lignes : « Payez moy, disoit le rotisseur au gueu, qui mettoit son pain sur la fumée du rost : ouy vrayement, respond il, faisant tinter & sonner vn douzain : c’est du vent que i’ay prins, duquel mesme ie vous en paye. »

Page 181, l. 1 : Comment… est Triboullet blasonné. Les litanies burlesques qui suivent semblent empruntées aux usages de nos anciennes sociétés bouffonnes. Le Cry du Ieu du prince des Sotz de Gringore (Bibl. elzév., t. I, p. 201) commence ainsi :

Sotz lunatiqnes, Sotz estourdis, Sotz sages,
Sotz de villes, de chasteaulx, de villages,
Sotz rassotez, Sotz nyais, Sotz subtilz,
Sotz amoureux, Sotz priuez, Sotz sauuages.

Voyez aussi : Roger de Collerye, Bibl. elzév., p. 271-275 ; Anciennes poësies françoises, Bibl. elz,, t. I, p. II, et t. III, p. II.

L. 15 : F. de haulte game.

Et Fol iusque à la haute Game.

(Clém. Marot, Épitaphe vi, De Iouan Fol de ma Dame)