On trouve en outre dans les Anciennes poësies françaises des XVe et XVIe siècles publiées par M. Montaiglon dans la Bibliothèque elzévirienne (t. I, p. 204) : Un Sermon ioyeulx de la vie ſaint Ongnon, comment Nabuzarden, le maiſtre cuiſinier, le fit martirer…
Page 407, l. 5 : Ioyeuſes reſponſes de Ciceron. Voyez Plutarque, Apophtegmes.
Page 409, l. 7 : La nauf Bourrabaquiniere. « La ſixieme (pour diuiſe auoit) vn Bourrabaquin monachal. » (t. II, p. 270)
L. 17 : La Truye de la Riole. « Eurent conſeil ceux de l’oſt, pour leur beſogne approcher & pour plus greuer leurs ennemis, que ils enuoieroient querre en la Riolle vn grant engin que on appelle truie, lequel engin eſtoit de telle ordonnance que il ietoit pierres de faix ; & ſe pouuoient bien cent hommes d’armes ordonner dedans & en approchant aſſaillir la ville. » (Froissart, Chroniques, liv. II, c. 5)
Page 413, l. 1 : Rompit les Andouilles aux genoulx. Il y a ici une sorte de jeu de mots, car rompre l’anguilleau genou, sur le genou, était une locution proverbiale pour désigner une chose impossible : « Les Dieux ont permis la mort de voſtre frere. Ils ont conſerué mon pere, ils veulent vous fruſtrer de vos entrepriſes & fauoriſer aux ſiennes, & vous voulez rompre l’anguille au genoil. » (Amadis, t. VIII, c. 53)
L. 18 : Gradimars. — Dimar, au lieu de mardi, est la forme méridionale.
L. 23 : Son eſpee Baiſe mon cul (ainſi la nommait il) à deux mains. Ce coq-à-l’âne n’est pas de Rabelais. Il se trouve déjà dans les Propos ruſtiques de Du Fail (t. I, p. 98) publiés dès 1547 : « Voyla (diſoit il) la leuce du bouclier de l’eſpee ſeule, & de l’eſpee baiſe mon cul à deux mains. »
Page 414, l. 2 : Gros Taureau de Berne. Voyez ci-dessus, p. 289, note sur la l. 1 de la p. 393,* et la Table des noms au mot Berne.
Voila les compagnons & correcteurs des Rois
Que le bon Rabelais a ſurnommez Saulciſſes.
Page 415, l. 11 : Marbre Lucullian. Pline raconte