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Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/341

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ve livre, t. iii, p. 102-105

termes de musique : mineurs, ſemi-brefs, crochus (croches) quinte, etc. » (Burgaud des Marets)

Page 103, l. 3 : Pantoufle. Ms. : Canettes.

L. 10 : Il les faiſoit. « Faut-il lire ils les faiſoient ? » dit Burgaud. C’est l’avis de M. A. de Montaiglon qui, reproduisant le manuscrit où le texte est le même que dans les imprimés, met : « Il [z] les faiſoi[en]t. » Mais cette correction est inutile : le verbe se rapporte, non aux frères Fredons, mais à leur fondateur Benius. Le sujet est, il est vrai, un peu éloigné ; mais, en mettant le verbe au pluriel, on rend le passage incompréhensible.

L. 27 : Quant c’eſt qu’elles. Ainsi 1564 et 1565. Ms. : Quand elles.

L. 29 : Chareté. Ms. : Charité.

L. 29 : De pechez grande multitude. Allusion aux paroles de saint Pierre. (Epitres, I, IV, 8)

Page 104, l. 15 : Lors que ſeroit. Ms. : Lors tenu ſeroit que.

L. 23 : Diuiſe Pontiale. Voyez ci-dessus, p. 115, note sur la l. 15 de la p. 72.*

* Le batail feuſt d'vne queue de renard. On lit dans le Cinquieſme liure (t. III, p. 104) : « Leurs cloches eſtoient, tant de l’horloge, que de l’Egliſe, & refectoir, faictes, ſelon la diuiſe Pontiale, ſauoir eſt, de fin dumec contrepointé, & le batail eſtoit d’vne queue de renard. » En dépit de ces allégations, on ne trouve rien de pareil dans Pontanus qui, dans son dialogue intitulé Charon, se plaint à la vérité des cloches, mais en d’autres termes. Ou trouve au contraire un passage du genre de ceux-ci dans La Nef des fous, au chapitre qui a pour titre : De n’auoir cure des detractions & vaines parolles d’vn chacun.

L. 26 : Eſmoutiſſoient. Ms. : Eſmutiſſoient.

L. 29 : Copieuſement. Ms. : Piteuſement.

Page 105, l. 12 : Ouide en ſes Faſtes. Voyez liv. V, v. 673, le passage qui commence ainsi :

Est aqua Mercurii portæ vicina Capenæ.

L. 13 : Comme. Il y a ici un mot passé que le manuscrit remplace par un blanc.

L. 21 : Qu’ils ne chantoient que des aureilles. Mme de Sévigné s’est rappelé cette locution (Noel, 1675) « : La bonne princeſſe alla à ſon prêche ; je les entendois tous qui chantoient des oreilles, car je n’ai jamais entendu des tons comme ceux-là. » On lit dans l’édition des Grands écrivains à cette occasion : « Il est dit dans une note de Perrin que chanter des oreilles est une expression de Panurge. Nous ne l’avons pas trouvée dans Rabelais. »