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MATHÉMATIQUES ET MATHÉMATICIENS

problème qui s’impose aujourd’hui dans l’histoire des mathématiques est de préciser les circonstances et de déterminer les causes de la décadence passée, en vue de connaître les précautions à prendre pour éviter une décadence future.

P. Tannery.

La découverte en mathématiques a atteint deux maximums, l’un en géométrie pure aux temps d’Euclide, d’Archimède et d’Apollonius, et l’autre au XVIIe siècle, qui nous a donné l’Application de l’Algèbre à la Géométrie, le Calcul infinitésimal et le Principe de l’attraction.

La résolution des équations du troisième et du quatrième degré, le dénoûment du fameux cas irréductible furent la grande affaire des algébristes du XVIe siècle.

Liouville.

L’idée préconçue que les mouvements célestes devaient être circulaires et uniformes a égaré les Grecs.

La même hypothèse d’une certaine simplicité des lois de la nature a, au contraire, guidé Kepler. S’il avait su combien sont complexes, les mouvements perturbés des planètes, il n’aurait pas découvert les lois qui donnent une première approximation de ces mouvements.