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Page:Revue pédagogique, second semestre, 1915.djvu/49

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La Cure d’air
par la Mutualité scolaire
[1].


L’Union nationale des mutualités scolaires publiques m’a demandé, pour la troisième fois, de me faire l’avocat de la cause qu’elle plaide depuis sa fondation avec une persévérance inlassable et qui tend à orienter partiellement vers l’hygiène et la prévention de la maladie, l’action bienfaisante des sociétés scolaires de secours mutuels et de retraite.

Je remercie notre cher Président, M. l’Inspecteur général Édouard Petit, ainsi que mes sympathiques collègues du Comité, du nouveau témoignage de confiance et d’amitié qu’ils ont bien voulu me donner, mais j’aurais vivement souhaité qu’une parole plus autorisée que la mienne se fit entendre à cette conférence consultative, car si la collaboration fraternelle de la mutualité scolaire et des œuvres de plein air commence à se dessiner sur plusieurs points de la France, il reste beaucoup à faire encore, nous ne devons pas nous le dissimuler, pour généraliser cette collaboration dont nous attendons les meilleurs résultats.

Toutes les fois qu’on essaye d’aiguiller la mutualité vers une œuvre d’hygiène sociale, on se heurte à des résistances plus ou moins justifiées, Les uns, favorables en principe à l’orientation nouvelle préconisée par les hygiénistes et les philanthropes, hésitent à s’engager dans une voie qui n’a pas été expressément envisagée par les statuts de leur société ni par la loi du 1er avril 1898.

Les autres, qui sont les plus nombreux de beaucoup, n’ont en vue que la situation financière toujours croissante des sociétés

  1. Communication faite à la conférence consultative organisée à Montigny-sur-Loing, en 1914, à l’occasion de la fête d’inauguration du Nid des mutualistes scolaires.