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mes appointements


et quelques petites dépenses que j’avais besoin de faire. »

Après ça, il se mit en colère tout-à-fait contre monsieur Fischer ; il me dit : « Va chercher Fischer ![1] » Comme je ne pouvais pas quitter la porte de l’Empereur, j’ai envoyé le chercher par un garçon de garde-robe. Quand Fischer m’aperçut, il me dit : « L’Empereur est-il de bonne humeur ? Pourquoi me fait-il demander à l’heure qu’il est ? » Je lui dis : « Je ne sais rien, mais ne craignez rien ; il est de bien bonne humeur. » Et j’annonce monsieur Fischer à l’Empereur, qui le reçut assez mal. Il l’a beaucoup grondé, en lui disant : « Pourquoi Roustam n’est-il pas sur les états de ma Maison ? Je suis entouré de Français qui me servent par intérêt. Voilà un homme qui m’est bien attaché. On ne lui donne

  1. À minuit. Il logeait au château. (Note du ms.).