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je suis nommé porte-arquebuse


-mêmes, et vous recevrez les sales des mains des Pages. » Je lui répondis : « Non, je ne servirai pas de cette manière-là. Si l’Empereur me dit pourquoi je ne sers pas, alors je lui dirai ma façon de penser. » Je n’ai pas servi depuis cette époque-là, et l’Empereur ne m’en a jamais parlé.

Le prince de Neufchâtel avait présenté à l’Empereur un état pour organiser la chasse à tir, mais il manquait un porte-arquebuse. Le prince propose un homme pour porte-arquebuse, mais l’Empereur n’a pas voulu, en disant au Prince : « Cette place appartient à Roustam. Il a appris son métier chez Boutet, et il chasse toujours avec moi ; même c’est un très honnête homme. Il faut avoir des égards. » Mais je ne savais rien de tout ça. J’ai su ça que quelques jours après.

Il y avait bien longtemps que le prince de Neuchâtel m’avait promis une permis-