nous, comme de la grêle ; il tourmente exprès son cheval, et il tombe sur la neige, comme s’il était sur un matelas, et il me dit : « Je vous en prie, M. Roustam, je ne peux pas monter à cheval. Je vas retourner au quartier général. Je vous prie de dire à l’Empereur que j’ai reçu une chute de cheval, et je ne peux suivre. »
Tout le monde qui était là riait de bon cœur. L’Empereur ne m’en a pas parlé, je n’ai rien dit non plus.
Et nous sommes partis, quelques jours après la bataille, pour Osterode, pour faire prendre des cantonnements à l’armée.
Nous avons resté à Osterode quelques jours.
L’Empereur, un soir, a joué aux cartes avec le prince de Neuchâtel, maréchal Duroc et plusieurs autres personnes. Il a gagné un peu d’argent ; il a eu la bonté de me faire demander et m’a remis 500 francs