reur était tout en engagement auprès de Sa Majesté ; que, d’ailleurs, tout ceci me regardait avec Elle, et que je n’avais de compte à rendre à personne sur mes intentions, dans cette circonstance. Jamais je ne fus plus vexé et plus humilié.
Lorsque M. le comte Bertrand me fit venir chez lui et me demanda, avec la bonté et la douceur qui le caractérisent, si je suivais l’Empereur, dans toute autre circonstance où j’aurais eu l’esprit plus libre et plus agité, je lui eusse ouvert mon cœur, mais la nouvelle scène que je venais d’avoir avec les autres m’en avait ôté toute la faculté, et je me contentai de répondre que, sans doute, j’en avais le désir, mais que j’en causerais avec l’Empereur.
J’avais écrit, la veille, à ma femme, et je lui disais que je partirais, peut-être, à l’île d’Elbe sans la voir, et que, dans ce cas, elle recevrait, à mon arrivée dans ce pays,