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Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/243

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fontainebleau


quelque temps après, les instructions nécessaires pour arranger nos affaires et venir me retrouver avec ses enfants, mais que, cependant, je ferais ce qui dépendrait de moi pour aller lui faire mes adieux.

Je me hasardai donc à en demander la permission à l’Empereur, qui me l’accorda, et je partis, un matin. Mais sa tristesse m’ôta le courage de lui parler de moi, et il ne sut rien des désagréments que je venais d’éprouver.

J’arrivai à Paris. Ma femme me dit qu’elle venait de m’écrire et qu’elle m’approuvait beaucoup du parti que j’avais pris de suivre l’Empereur et qu’elle était toute disposée, quoiqu’il lui en coûtât beaucoup de quitter son père et sa mère, à me rejoindre dès que je la demanderais. C’était aussi le contenu de sa lettre, mais elle me conseilla, lorsque je serais de retour à Fontainebleau, de parler avec franchise à