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introduction


En récompense, d’un dévouement dont la perte de tous ses biens, qui étaient considérables, avait été la suite, il fut nommé capitaine, dès le 14 octobre 1799, et devint successivement chef d’escadrons, puis chef de brigade, quelques mois après. En 1802, il quitte le service, et rejoint à Melun sa famille, qui fait partie des réfugiés. En même temps, il reçoit une pension de retraite de 4.000 francs qui, en 1808, s’augmente d’une dotation de 1.000 francs. Il devient légionnaire en mars 1814, se voit élevé, par la Restauration, au grade de colonel, affecté, le 5 juin 1815, au commandement de la place de Melun, enfin créé chevalier de Saint-Louis en 1821.


Les Janissaires étaient sous les ordres d’officiers indigènes. Bonaparte avait choisi ceux-ci parmi les plus dévoués à sa cause, parmi les plus ins-

    que le chirurgien-major de cet hôpital, Wadellenk, dut son salut : il l’arracha des mains des Arabes qui l’avaient attaqué dans son passage pour se rendre au quartier général, pansa ses blessures et lui donna l’hospitalité jusqu’au moment où son état lui permit de se faire transporter au camp devant Acre.

    « Je l’ai vu plusieurs fois, ce brave Sheik, partager nos périls et nos fatigues, avec un courage et une constance peu communs. Enfin, pendant deux années que j’ai été à portée de le voir, je lui ai toujours connu les sentiments bien prononcés d’un véritable ami des Français, et de l’honnête citoyen. »