Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/34

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
xxiii
introduction


de Bonaparte, Roustam fut admis dans le corps des Mameloucks de la Garde[1].

Le 15 avril 1802, fut fixée la composition des cadres de l’escadron et sa solde, à laquelle les réfugiés devaient prendre part, sous condition que leurs enfants entreraient au service des l’âge de seize ans.

Tous les officiers[2], à l’exception du chef de brigade commandant, et des officiers de l’état-major, étaient choisis parmi les indigènes.

Quelques mois plus tard, de nouvelles décisions[3] réduisirent l’escadron a une compagnie de 125 hommes, officiers compris, la placèrent sous la haute direction du colonel des Chasseurs de la Garde et l’attachèrent à ce régiment qu’elle allait suivre, désormais, dans toutes ses campagnes.

Le commandant de la compagnie des Mameloucks était alors Delaître, remplaçant Dupas qui, lui-même, avait succédé à Rapp.

Les Mameloucks réformés pour cause de vieillesse, de maladies, etc., furent assimilés aux réfugiés et envoyés avec eux à Marseille. Mesure qui

  1. Il obtint son congé le 25 août 1806. Voir ce qu’il dit à ce sujet, page 129.
  2. Voir leurs noms aux appendices, pages 255 et 262.
  3. Arrêté du 25 décembre 1803 et décret du 29 juillet 1804.