de Bonaparte, Roustam fut admis dans le corps des Mameloucks de la Garde[1].
Le 15 avril 1802, fut fixée la composition des cadres de l’escadron et sa solde, à laquelle les réfugiés devaient prendre part, sous condition que leurs enfants entreraient au service des l’âge de seize ans.
Tous les officiers[2], à l’exception du chef de brigade commandant, et des officiers de l’état-major, étaient choisis parmi les indigènes.
Quelques mois plus tard, de nouvelles décisions[3] réduisirent l’escadron a une compagnie de 125 hommes, officiers compris, la placèrent sous la haute direction du colonel des Chasseurs de la Garde et l’attachèrent à ce régiment qu’elle allait suivre, désormais, dans toutes ses campagnes.
Le commandant de la compagnie des Mameloucks était alors Delaître, remplaçant Dupas qui, lui-même, avait succédé à Rapp.
Les Mameloucks réformés pour cause de vieillesse, de maladies, etc., furent assimilés aux réfugiés et envoyés avec eux à Marseille. Mesure qui