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introduction


augmenta le nombre de ceux-ci dans des proportions considérables : en 1811, le chiffre des réfugiés s’élevait à 458 personnes.

D’autre part, les décès creusaient de nombreux vides dans les rangs : pour les combler, on y admit des Européens. Toutefois, c’est seulement vers 1809 que des noms européens — français ou autres — commencent à figurer sur la liste des Mameloucks.

En 1813, nouvelle transformation de la compagnie en escadron, et nouvelle augmentation de l’effectif, qui est porté à 250 hommes. De plus, fidèle à sa coutume d’honorer les anciens services, Napoléon arrête que les vétérans seront désignés premiers Mameloucks et continueront à jouir de leur solde, tandis que les nouveaux, ou seconds Mameloucks, ne toucheront que la solde de la cavalerie de ligne, avec le supplément accordé aux troupes de Paris.

Les événements de 1814 entraînèrent la suppression de ce corps d’élite. Un certain nombre de Mameloucks, parmi lesquels on a le regret de ne point compter Roustam, suivirent l’Empereur à l’île d’Elbe. C’étaient, pour ne citer que les orientaux : Séraphin Bagdoune, lieutenant de Jeune Garde depuis 1813 ; Pietro Rudjéri, maréchal des logis qui, dès le retour en France fut promu lieutenant de Chasseurs ; Masserie Mikael