Aller au contenu

Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/36

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
xxv
introduction


et Nicole Papaouglou[1]. Ils formèrent, avec les autres cavaliers qui avaient accompagné leur souverain, l’Escadron Napoléon.

Celui-ci, dans sa réorganisation de la Garde, en 1815, ne rétablit point les Mameloucks ; il décida, au contraire, qu’aucun étranger n’y serait admis[2]. Leurs officiers n’en furent pas moins versés dans les régiments de cavalerie de la Garde. Quant à la seconde Restauration, elle continua à les employer dans leurs grades et accorda même de l’avancement et des croix de Saint-Louis à ceux qui ne s’étaient pas prononcés trop ouvertement en faveur de l’« Usurpateur. »


Depuis l’An VIII, époque de leur création, jusqu’à la fin de l’Empire, les officiers placés à la tête des Mameloucks, n’ont cessé de se signaler par leur valeur ; le capitaine Chahin comptait douze campagnes et trente-sept blessures. Il avait pris une pièce de canon, sauvé la vie du général Rapp et celle d’un chef d’escadrons à Austerlitz. Le colonel Jacob Habaïby, qui se connaissait en

  1. Voir ces noms dans notre liste des Mameloucks à l’appendice.

    Il faut y ajouter ceux de Henry Dayet, maréchal des logis chef, Étienne Erard et Jean Rocher, mais ils n’étaient point orientaux.

  2. Décret du 21 mars 1815.