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introduction


qui a obtenu une recette des Postes, son beau-père et sa belle-mère. Son fils Achille s’est fixé à Paris, où il a trouvé une place au Journal officiel. Sa fille a épousé un huissier de la capitale, M. B… Et c’est à Dourdan que l’ancien Mamelouck meurt le 7 décembre 1845, à l’âge de soixante-quatre ans[1].

Le manuscrit de ses Souvenirs nous a été communiqué par un peintre distingué, ami des études historiques, M. Pierre Beaufeu, pour être imprimé dans notre Revue rétrospective, où il a vu le jour pour la première fois en 1888. M. Beaufeu le tenait des héritiers de M. B…, gendre de Roustam, qui lui en avaient fait hommage, ainsi que du portrait de ce dernier. Nous ne saurions assez le remercier de l’affectueux empressement avec lequel il a mis l’un et l’autre à notre disposition.

Le portrait, attribué à Gros, est un tableau à l’huile, et fait, aujourd’hui, partie des collections du musée de l’Armée, auquel il a été donné par

    donne sur la route d’Étampes et l’avenue de tilleuls a été remplacée par une grille.

    Nous devons ce renseignement à M. le docteur Gillard, l’érudit médecin de Suresnes. Il le tient de M. Denizet, son parent, qui habite Dourdan, et qui a eu l’obligeance de faire lui-même, dans le pays, une enquête à ce sujet.

  1. On trouvera, dans ce livre, les fac-similés de sa tombe et de sa maison. Nous devons ces photographies à M. Marcel Houy, secrétaire de la mairie de Dourdan, auquel nous en adressons nos remerciements.