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Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/62

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la paix


notre ville. Ma mère a consenti. De mon avis, j’ai fait venir une voiture, nous avons chargé tous nos effets, et nous sommes partis le matin et arrivés, le soir, à six. Notre maison était tout à fait abîmée, comme j’ai vu, en revenant de Gandja. Nous avons fait arranger la maison comme nous avons pu.

Quelques jours après, ma jeune sœur Begzada tombe malheureusement bien malade, car nous avons malheur de la perdre en huit jour de temps, qui nous a donné beaucoup de chagrin. Elle était une des plus jolies filles de la Géorgie.

Nous étions privés de nouvelles de mon père depuis une année. Cela faisait bien du chagrin à ma mère, privée de son mari et ses deux fils aussi longtemps.

Maman a reçu, quelque temps après, une lettre de mon père par un négociant