Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1805, tome 11.djvu/36

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jusqu’à nos jours chez les différens peuples Connus. Cette étude, en mettant à portée de suivre la marche et les progrès de l’économie rurale, fournit les moyens d’ajouter à son perfectionnement. C’est ce que Rozier a tâché d’esquisser dans son article Agriculture.

2°. La géologie ou la physique du globe, considérée principalement dans ses rapports avec l’économie rurale ; tels que la formation des corps fossiles et leur décomposition, au moyen de laquelle ils deviennent propres à fertiliser les terres, et à servir d’engrais.

3°. La géographie qui fournit des connoissances non moins importantes aux progrès de la naturalisation, en indiquant les positions des différens pays, leurs climats et leurs propriétés : cette science met sur la voie pour établir des principes et faire choix des procédés les plus propres à la conservation et à la multiplication des végétaux qui nous arrivent des différentes parties de la terre, et qu’il est utile ou agréable d’introduire dans notre agriculture.

4°. L’étude des mathématiques et des sciences qui traitent de l’économie politique, afin de mettre dans nos expériences l’exactitude qu’elles exigent, et de les faire tourner au plus grand avantage de la société. Si dans les sciences exactes il est utile de porter l’esprit de méthode et de précision, c’est sur-tout dans l’étude et la pratique des différentes branches de l’agriculture que cet esprit devient indispensable.

5°. Et enfin, la théorie de la botanique, non pas celle qui, toute systématique, n’a pour but que de conduire à la connoissance du nom des plantes ; étude trop stérile pour occuper un philosophe, mais bien celle qui a pour objet d’assigner les rapports qu’ont entr’eux les végétaux, la place qu’ils occupent