Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 12.djvu/543

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Vaudemont, ses nièces, Harcourt, Tresmes, le duc de Villeroy, Liancourt, La Rochefoucauld, Charost, Antin, Guiche, Aumont, le premier écuyer, M. de Metz, Huxelles, le maréchal et l’abbé d’Estrées, les ministres, les secrétaires d’État, le P. Tellier. — Inquiétude et manège du P. Tellier avec moi. — Caractère du duc de Noailles. — Inquiétude du duc de Noailles sur les desseins de M. le duc d’Orléans. — Contade ; sa fortune ; son caractère. — Liaison du duc de Noailles et de Maisons. — Caractère de Canillac. — Liaison du duc de Noailles avec Canillac par Maisons. — Noailles et l’abbé Dubois anciennement liés. — Liaison de Noailles et d’Effiat. — Extraction et caractère d’Effiat ; ses liaisons. — Effiat bien traité du roi ; fort considéré de M. le duc d’Orléans. — Noailles raccroche Longepierre, lequel s’abandonne après à l’abbé Dubois.148
Chapitre viii. — Réflexions sur le gouvernement présent et sur celui à établir. — Je propose à M. le duc d’Orléans les divers conseils et l’ordre à y tenir. — L’établissement des conseils résolu ; discussion de leurs chefs. — Marine. — Finances et guerre. — Affaires ecclésiastiques et feuille des bénéfices. — Constitution. — Jésuites. — P. Tellier. — Rome et le nonce. — Évêques ; leur assemblée. — Commerce du clergé de France à Rome, et à Paris avec le nonce. — Affaires étrangères. — Affaires du dedans du royaume. — Je m’excuse de me choisir une place, et je refuse obstinément l’administration des finances. — État forcé des finances. — Banqueroute préférable à tout autre parti. — Je persiste au refus des finances, malgré le chagrin plus que marqué de M. le duc d’Orléans. — Je propose le duc de Noailles. — Résistance et débat là-dessus. — M. le duc d’Orléans y consent à la fin. — Je suis destiné au conseil de régence.168
Chapitre ix. — Précautions que je suggère à M. le duc d’Orléans. — Résolution que je propose à M. le duc d’Orléans sur l’éducation du roi futur. — Je lui propose le duc de Charost pour gouverneur du roi futur, et Nesmond, archevêque d’Alby, pour précepteur. — Discussion entre M. le duc d’Orléans et moi sur le choix des membres du conseil de régence et l’exclusion des gens à écarter. — Villeroy à conserver, Voysin à chasser, et donner les sceaux au bonhomme d’Aguesseau. — Torcy. — Desmarets et Pontchartrain à chasser. — Je sauve La Vrillière à grand’peine, et lui procure une place principale et unique. — Discussion de la mécanique et de la composition du conseil de régence. — Je propose à M. le duc d’Orléans de convoquer, aussitôt après la mort du roi, les états généraux, qui sont sans danger, utiles sur les finances, avantageux à M. le duc d’Orléans. — Grand parti à tirer délicatement des états généraux sur les renonciations. — Rien de répréhensible par rapport au roi dans la conduite proposée à M. le duc d’Orléans, par rapport à la tenue des états généraux. — Usage possible à faire des états généraux à l’égard du duc du Maine. — Mécanique à observer.209
Chapitre x. — Discussion entre M. le duc d’Orléans et moi sur la manière d’établir et de déclarer sa régence. — Aveu célèbre du parlement par la bouche du premier président de La Vacquerie y séant, de l’entière incompétence de cette compagnie de toute matière d’État et de gouvernement. —