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Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 15.djvu/483

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de Rome. — Fureurs de Bentivoglio qui dégoûtent de lui les siens mêmes. — Il donne au pape des conseils extravagants sur les affaires temporelles. — D. Alexandre Albane passe pour vendu à l’Espagne. — Mauvois gouvernement du pape. — Il refuse les bulles de Séville à Albéroni. — Frayeur du duc de Parme et ses conseils à l’Espagne. — Conduite et sentiments d’Albéroni. — Forces de l’Espagne diversement regardées. — Sage avis de del Maro au roi de Sicile. — Riperda, vendu à Albéroni, lui propose l’union du roi de Sicile au roi d’Espagne. — Singulière aventure d’argent entre Bubb, Riperda et Albéroni. — Triste état personnel du roi d’Espagne et du futur [roi]. — Insolentes vanteries d’Albéroni. — Ses efforts auprès des Hollandois. — Son opinion de l’Angleterre. — Ses bravades. — Riche arrivée des galions. — Haute déclaration des ambassadeurs d’Espagne en France, en Angleterre et ailleurs. — Propos d’Albéroni sur l’Angleterre et la Hollande. — Mesures militaires d’Albéroni. — Il veut engager une guerre générale. — Les Anglois ne laissent pas de le ménager. — Triste état personnel du roi d’Espagne, quoique rétabli. — Mesures d’Albéroni pour être seul et bien le maître de sa personne. — Docteur Servi, médecin parmesan. — Proposition en l’air de marier le prince des Asturies à une fille du prince de Galles. — Roideur de l’empereur soutenu des Anglois. — Inquiétude du roi de Sicile. — Propos de son envoyé en Angleterre avec Stanhope, qui l’augmente. — La Pérouse est la dupe de Penterrieder sur la France. — Le czar prend la protection du duc de Mecklembourg, et rassure le roi de Prusse sur un traité particulier avec la Suède. — Mort de la maréchale de Duras. — Quatre gentilshommes de Bretagne mandés par lettre de cachet pour venir rendre compte de leur conduite.208
Chapitre x. — Manèges du duc de Noailles à l’égard de Law. — Mort de Mornay. — Duc de Noailles obtient sur-le-champ le gouvernement et la capitainerie de Saint-Germain. — Liaison de l’abbé Dubois et de Law, et sa cause. — Duc de Noailles, agité de crainte pour sa place, veut me regagner, et me propose de rétablir le temporel ruiné de La Trappe. — Sourds préparatifs à déposter le duc de Noailles et son ami le chancelier. — Édit en faveur de la compagnie d’Occident ; quel. — Le régent travaille à la Raquette avec Law, le chancelier et le duc de Noailles, sur lequel il achève de s’indisposer. — La Raquette et les Biron. — Grâce pécuniaire au Languedoc, d’où Bâville se retire avec douze mille livres de pension. — Inondations vers le nord. — Mme la Duchesse enlève à Mme la maréchale d’Estrées une loge à l’Opéra. — Morville ambassadeur en Hollande. — Mariage de Chauvelin depuis si haut et si bas. — Grâces pécuniaires aux comtes de Roncy et de Médavy. — Le comte de Rieux s’excuse au régent de ses pratiques. — Son caractère. — Mouvements, lettres et députation de Bretagne. — Incidents du maréchal de Montesquiou. — Gentilshommes bretons, mandés, puis exilés. — Embarras et projets sur les tailles. — On me fait ; par deux différentes fois, manquer la suppression de la gabelle. — Tout bien impossible en France. — Manèges d’Effiat et du premier président. — Duperie du régent. — Conspiration très organisée pour le culbuter. — Mouvements du parlement. — Singulière colère et propos entre M. le duc d’Orléans et moi sur les entreprises du parlement. — Manèges contre Law du duc de Noailles et du chancelier. — Ma conduite à cet égard. — Abbé Dubois