Page:Sophocle - Œdipe Roi, trad. Bécart, 1845.djvu/154

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Lisez :

p. 107, à la fin v. 2. : Son désespoir, sa rage et sa raison ravie

p. 108, v. 18. : Un tel spectacle, ô Dieux !

p. 109, v. 5. : À ce seul souvenir, Thébains, mon cœur frémit ; v. 13 : Spectacle désolant !
Jamais à nos regards rien de plus accablant

p. 110, v. 13. : Que de remords vengeurs
Réveillent à la fois cent supplices rongeurs

p. 111, v. 3. : Pour d’autres la lumière, v. 9 et s. : Chassez-moi, mes amis ;
D’habiter en ces lieux qu’il ne soit plus permis
Au parricide affreux, à ce monstre coupable

p. 112, v. 6. : Cette rage assouvie…
Aux plus cruels tourments est de me voir soumis, v. 12 : Expiant les forfaits que leur fils a commis.

p. 113, v. 7. : Que reste-t-il enfin d’une brillante erreur ? v. 10 : Au lieu de sentier étroit, lisez : triple sentier.

p. 115, v. 7. : Si coupable envers lui
Peut-il avec faveur m’écouter aujourd’hui ?


Observation de style. Une tragédie comme l’Œdipe-Roi exige trop souvent l’emploi des mots : horreur, terreur, misère, horrible, terrible, affreux, malheureux, douloureux et autres plus ou moins synonymes. Qu’on veuille bien réfléchir que Voltaire, qui était bien loin de s’être imposé comme nous les entraves d’une traduction à peu près littérale, va jusqu’à répéter sept fois le mot affreux dans une seule scène, la plus belle de sa pièce, l’une de celles qu’il a le mieux écrites et sans doute le plus soignées.


FIN.