femme de Louis XII, et par conséquent en rapport avec l’héritier de la branche aînée d’Orléans, fait remarquer
- De Christine la grant sagesse[1].
Son fils, Clément Marot, qui a imité plus d’une fois les poésies légères du même auteur, dit dans un de ses rondeaux :
D’avoir le prix en science et doctrine
Bien mérita de Pisan la Christine
Durant ses jours[2].
On sait aussi que, pour plaire à François Ier, ce dernier poète retoucha et rajeunit la forme déjà surannée de quelques auteurs du moyen âge, et, comme dit Étienne Pasquier, « par une bigarrure de langage vieux et nouveau, habilla le Roman de la Rose à la moderne française[3]. » Ce fameux Roman le mettait naturellement sur la voie d’étudier les œuvres de Christine et d’apprécier, comme il le dit lui-même, leur caractère de science et de sagesse. C’est ainsi que la renommée de Christine, traversant les révolutions de la première moitié du xve siècle, où dans tous les ordres de faits s’opéra la grande