Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/105

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de lumière et de chaleur, puisque la nature l’a déposé dans des lieux propres à recevoir leur influence, que, privé de ces trois agens, et placé sous des arbres à l’ombre, il sera toujours faible, et, sinon stérile, au moins pourvu de peu de fruits ; 2°. que, plus la terre à laquelle on confiera le Groseillier aura d’épaisseur, plus on y ajoutera d’humus végétal ou animal, plus elle donnera de chance de succès, parce que les racines pourront s’y enfoncer et y circuler librement.

Le Groseillier demande donc une terre franche, douce, légère et fraîche sans être humide ; lorsque le jardin ne présente pas ces avantages, quand la terre n’est pas convenable à sa plantation, l’horticulteur doit en composer une.

Si l’argile domine dans la terre du jardin, ou si le fond est de terre forte, il devra le préparer par des labours multipliés et l’améliorer par des engrais. Ces terres, en général, conservent peu l’eau des pluies, et, ainsi que nous l’avons dit, le Groseillier a besoin d’une terre fraîche.

Nous n’entreprendrons pas ici de détailler tout ce qu’il convient de considérer lorsqu’on prépare une terre propre à recevoir une plantation de Groseilliers. Les horticulteurs instruits, qui auront étudié la marche de la nature, le comprendront assez. Nous nous contenterons