Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/125

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à œil dormant, depuis le commencement d’août jusqu’à la fin de septembre.

Nous invitons à placer les écussons près de terre, pour donner le moyen de drageonner aux rameaux qui proviendront de la greffe. On choisira des yeux bien formés ; on rejettera ceux qui seraient plats et cachés sous le pétiole de la feuille. On pourra placer sur la même tige du sujet deux écussons opposés, qu’on fixera avec la même ligature. En faisant cette opération on ne retranchera aucune de ses branches ; cependant, si quelques unes gênaient, on pourrait les supprimer, seulement au moment où l’on posera les écussons. L’année suivante, les rameaux du sujet qui pousseraient du collet de la racine, au-dessous de la greffe, seront retranchés ; et la troisième année, époque où les greffe seront en pleine végétation, on supprimera le reste des branches de l’arbrisseau greffé.

Quoique la greffe à œil dormant soit celle que les horticulteurs doivent préférer, on peut aussi greffer le Groseillier à œil poussant, et au moment de l’ascension de la sève, c’est-à-dire au mois de juin ; mais alors on retranchera, de suite, toutes les branches du sujet, pour ne laisser que celle qui aura reçu la greffe.

Nous ne nous étendrons pas davantage sur la multiplication de notre arbrisseau par la greffe