Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/143

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gleterre avec tant de succès, elle n’eût pas manqué d’en ajouter une à son dessin.

De tout ceci, il faut conclure que les semis seuls ont pu donner les magnifiques groseilles si répandues aujourd’hui dans les îles Britanniques, et que l’opinion qu’on s’est faite, en France, que les gros fruits qu’on admire à Londres, et qu’on prendrait pour du fruit nouveau, viennent sans une culture très soignée, est absolument fausse ; enfin que ce n’est qu’avec beaucoup de peines et de soins que nos raisins sont parvenus à de si beaux résultats.

Champignons, lichens, mousses qui épuisent ou font périr le Groseillier.

Parmi les causes qui contribuent à faire périr le Groseillier rouge, il faut compter deux bolets coriaces et subéreux, qui se développent au collet de sa racine, enveloppent ses jeunes pousses sur lesquelles ils se moulent aux dépens de l’arbrisseau.

Le premier est le Boletus corticularis, coriaceo-suberosus, sessilis, dimidiatus, è fulvo fucescens ; carne tenuissimâ ; tubis longiusculis. Bulliard, pag. 550, Planche 462. Ce Bolet est vivace, ordinairement solitaire. Dans sa jeunesse, il est d’un jaune roux, et sa surface su-