Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/194

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

m’a bien ennuyée : elle ne brûle pas. J’ai tiré un peu de paille du toit du hangar. J’ai ouvert le hangar parce que la tourbe ne brûlait pas. »

Voyant qu’il n’y a là rien à faire pour moi, je me dirige, de l’autre côté du fossé, vers le réfectoire d’un autre village, craignant que là aussi on m’attendît.

En effet, on m’attendait. J’ai rencontré ici la même chose : la même odeur de pain chaud, les mêmes pains posés sur les tables et les chaises, les mêmes pots mis au four, les mêmes curieux venus dans la maison. De même que dans le premier village, des hommes de bonne volonté courent pour annoncer l’ouverture du réfectoire. Après avoir causé un peu avec la maîtresse de la maison, qui, comme la première, se plaint