Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/264

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voir se procurer facilement du pain à bon marché. Souvent, surtout en été, on venait de très loin, et, si on manquait la première distribution, on s’inscrivait comme on le fait aux bureaux de location des théâtres, et on attendait une demi-journée la deuxième distribution.

Nous avons eu, à la fin du mois de juillet, l’intention de fermer temporairement les réfectoires en laissant seulement les boulangeries et les crèches toujours nécessaires, et auxquelles nous avons consacré toutes les sommes dont nous disposions encore ; mais cette interruption était impossible à cause de la cessation du concours de la Croix-Rouge.

Voici quelle a été, pour cette année, la récolte dans nos contrées : sur un rayon