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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/154

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que}} le Roi en avait obtenu la permission de l’Assemblée et que dans une heure il viendrait me chercher pour me conduire aux Feuillants.

« Cette nouvelle me fit un sensible plaisir : c’était un vrai bonheur pour moi de retrouver ma mère et de rejoindre la famille royale.

« Madame de Tarente questionna beaucoup mon frère sur ce qui était arrivé au Roi depuis son entrée à l’Assemblée…

« Enfin je quittai mon excellente compagne ; nous nous fîmes de tendres adieux ; nous ne nous doutions pas cependant que ce fût pour si longtemps, et que je fusse destinée à des épreuves plus cruelles que celles auxquelles nous venions d’échapper ensemble.

« À huit heures du matin j’arrivai aux Feuillants. Je ne puis assez vous dire la