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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/187

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sombre, en attendant que M. Hardy parût. Plus d’une heure s’était écoulée, et il ne venait pas… Alors mes craintes recommencèrent. Si je restais plus longtemps dans cette allée, je craignais de paraître suspecte aux gens du voisinage… mais comment en sortir ?… Je ne connaissais pas le quartier dans lequel je me trouvais : si je faisais la moindre question, je pouvais me mettre dans un grand danger…

« Enfin, comme je méditais tristement sur le parti que je devais prendre, je vis venir M. Hardy ; il était avec un autre homme.

« Ils me firent monter dans le fiacre et y montèrent avec moi ; le nouveau venu se plaça sur le devant de la voiture et me demanda si je le reconnaissais.

« Parfaitement, lui dis-je ; vous êtes monsieur Billaud-Varenne ; c’est vous qui