Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/189

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peut-être, ne garderaient pas le secret de mon arrivée dans la maison. Il me demanda d’indiquer une maison habitée par une personne dont l’obscurité serait une sauvegarde pour moi.

« Je me souvins alors de la bonne Babet, notre fille de garde-robe ; je pensai que je ne pouvais être mieux que dans une maison pauvre et dans un quartier retiré.

« Billaud-Varenne, car c’était toujours lui qui entrait dans ce détail, me demanda le nom de la rue pour l’indiquer au cocher.

« Je nommai… la rue du Sépulcre.

« Ce nom, dans un moment comme celui où nous étions, lui fit une grande impression ; et je vis sur son visage le sentiment d’horreur que lui inspirait le rapprochement de ce nom de mauvais augure avec les événements qui se passaient. Il dit un mot tout bas à M. Hardy, lui recommanda de me