un parti ; que le lendemain matin il viendrait de bonne heure conférer avec moi de l’arrangement à prendre pour le départ, qu’il se chargeait de tout.
« Effectivement, le lendemain, M. Hardy arriva comme il l’avait promis. Il me dit qu’il avait loué deux chambres à Vincennes, que tout était prêt pour nous y recevoir, que personne, dans la maison que nous habiterions, ne nous connaîtrait.
« Nous partîmes peu d’heures après avec M. Hardy, qui nous conduisit dans un fiacre, et nous arrivâmes à Vincennes non sans difficulté, car à la barrière on voulait absolument nous obliger à présenter des passe-ports. L’adresse et la présence d’esprit de M. Hardy nous tirèrent de ce pas difficile ; il réussit à nous faire passer, ainsi que ma femme de chambre et votre vieille bonne.
« Nous sommes établies toutes les quatre