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Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/212

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ensemble, n’ayant pas la permission de sortir, ni même de nous mettre à la fenêtre de notre chambre.

« C’est de notre triste exil que nous vous écrivons : je ne sais comment ni dans combien de temps nous sortirons de la maison où nous sommes cachées.

« Adieu, ma chère Joséphine ; nous avons eu, avant de quitter Paris, le plaisir de voir votre frère ; il est caché chez de bien bonnes gens, et j’espère qu’il ne sera pas découvert. Pauline vous racontera son histoire, qui vous intéressera sûrement, quoiqu’elle ne soit pas à beaucoup près aussi tragique que la nôtre. »