Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/263

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avoir appris à la rude école de l’adversité toutes les vertus que nous avions aimées et admirées chez ses augustes parents.

Ce fut dans cette première entrevue que Madame s’acquitta de la commission que lui avait donnée la Reine et qu’elle me remit ce jouet, que j’avais laissé au Dauphin et qui aidait les membres de la famille royale, si étroitement surveillés, à se communiquer leurs pensées.

Lors de la seconde visite que je lui fis, elle me mit dans la main, au moment où je lui disais adieu, un petit morceau de papier, en me disant : « Vous le lirez. »

Arrivée à l’hôtel de Charost, j’ouvris ce petit papier ; il portait pour suscription :

« À ma chère Pauline. »

Mon cher fils, j’ai lu bien souvent ce