Page:Tourzel - Souvenirs de quarante ans, 1861.djvu/265

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

tâchez d’être réunie avec moi, ou du moins de me voir. Quand je ne vous aurais pas connue et aimée comme je vous aimais, tant de preuves d’attachement, que vous avez données à mes parents et à moi, m’auraient attachée à vous pour la vie ; jugez par la tendresse avec laquelle je vous aimais déjà combien mon amour doit être augmenté. Je vous aime, et vous aimerai toute ma vie.

« À la Tour du Temple, ce 6 septembre.

« Marie-Thérèse-Charlotte. »


Elle m’a toujours aimée, cette grande et bonne princesse ; elle jugeait bien mon cœur : elle avait confiance en moi, et savait qu’elle avait bien placé sa confiance.

Nos visites de tous les cinq jours se continuèrent jusqu’au moment où Madame quitta le Temple pour aller à Vienne. Nous arrivions vers midi, nous la quittions à huit