En effet, cela revient à faire passer tous les termes du premier membre dans le second, et réciproquement :
puis, à faire permuter les deux membres, ce qui est indifférent puisqu’ils sont égaux :
Nota. — On opère généralement ainsi dans les cas analogues aux suivants :
124. — Si l’on multiplie ou si l’on divise par uns même quantité les deux membres d’une équation, on obtient une nouvelle équation équivalente à la proposée, à condition que cette quantité ne soit pas susceptible de devenir nulle.
Soit l’équation .(1)
Je multiplie chaque membre par 4 :
.(2)
Je dis que l’équation (2) est équivalente à l’équation (1).
1° Toute solution de l’équation (1) est solution de l’équation (2).
Soit une solution de l’équation (1) ; on a donc l’identité :
.(3)
Les deux membres sont des nombres égaux dont les produits par 4 sont encore égaux :
.(4)
Cette égalité est donc sûrement une identité ; or elle ne diffère de l’équation (2) qu’en ce qu’elle renferme au lieu de .
Si l’on remplaçait par dans l’équation (2), on obtiendrait donc une identité ; par suite est solution de l’équation (2).
2° Toute solution de l’équation (2) est solution de l’équation (1).
Soit une solution de l’équation (2) ; elle transforme cette équation en l’identité (4) d’où l’on tire, en divisant les deux membres par 4, l’identité (3).
Celle-ci ne diffère de l’équation (1) qu’en ce qu’elle renferme au lieu de .
Si l’on remplaçait par dans