Page:Variétés Tome II.djvu/196

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écrit-il, ceux qui prendront la peine de la lire s’assureront qu’elle n’est que joviale. » L’appréciation de M. Sainte-Beuve, dans son remarquable travail sur Estienne Pasquier, me semble la plus juste. « Si l’on vouloit s’égayer, dit-il…, on n’oublieroit pas… ces fameuses Ordonnances d’amour, qui n’ont pas dû trouver place dans les œuvres complètes de Pasquier, et qui sont comme les saturnales extrêmes d’une gaillardise d’honnête homme au XVIe siècle. » — Ce ne fut pas, nous l’avons déjà dit, la seule licence que Pasquier se permit en ce genre ; depuis la publication de notre premier volume, nous avons découvert que l’une des pièces que nous y avons insérées, les Singeries des femmes de ce temps (V. pag. 55) a été inspirée, pour ce qu’elle contient de plus gaillard, par une lettre de Pasquier à M. de Beaurin (liv. 18, lettre 3).