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fondement dans la nature ; elles sont même démenties par l’expérience.

Il ne s’agit plus que de rechercher les circonstances propres à pousser dans le récipient MN la plus grande quantité d’air, et de mesurer cette quantité. Les circonstances qui favorisent la plus abondante production du vent, sont les suivantes.

1o. On sait que dans la parabole, prenant dx constante, dy décroît en raison de L’éloignement des boules (figure 15 ), s’opère plus dans les espaces supérieurs de la chûte que dans les inférieurs. Donc pour obtenir le plus grand effet de l’accélération de gravité, il faut que l’eau commence à tomber en BC (fig. 16)avec la moindre vitesse possible, et que la hauteur de l’eau FH soit seulement celle qui est nécessaire pour entretenir pleine la section BC. Je supposerai que la vitesse verticale de cette section soit due à une hauteur égale au diamètre BC.

2o. Nous ne connoissons pas encore par une expérience directe, jusqu’à quelle distance latérale peut s’étendre la communication du mouvement entre l’eau et l’air ; mais on peut admettre avec confiance, qu’elle peut avoir lieu dans une section double de la section primitive, avec laquelle l’eau entre dans le tuyau. Supposons que la section du tuyau BDEC soit doublé de la section de l’eau en BC ; et afin que